Que les ciels s'éteignent est le second livre de Xavier Girot à paraître aux éditions RAZ, il fait suite au premier déjà paru en 2017 (Villes intérieures). Nous avons ainsi l'œuvre intégrale de Xavier Girot regroupée en ces deux livres. 

 

Ce livre regroupe 78 poèmes qui complètent les 107 premiers parus dans Villes intérieures.

 

156 pages.

Format : 13cm x 20cm.

 

ISBN : 978-2-37517-043-4

 

Prix 15 euros (+ 4€ de frais de port).

 

Préface de Dominique Boudou (Les brins de paille ne luisent jamais assez) ainsi qu'une note de l'éditeur et une note manuscrite de Xavier Girot (Sur ma poésie).

 

Parution en décembre 2023.

 

 

Note de l'éditeur.

 

Que les ciels s'éteignent est le second livre à paraître aux éditions RAZ après Villes intérieures en 2017, avec ces deux livres nous avons l'œuvre complète de ce poète disparu en 1981 à l'âge de 20 ans.

 

Xavier Girot, qui décida de nous quitter par un acte définitif, est plus que jamais parmi nous avec ses écrits singuliers.

 

Il y a quelque chose qui tient de la comète chez Xavier Girot, un corps céleste constitué de glace et de poussières en orbite autour d'une étoile ; grâce à son frère qui avait collecté ses écrits tapés à la machine mécanique, il est maintenant possible de lire cette trace lumineuse dans le ciel.

 

J'ai décidé par l'entremise de ce second recueil, et avec l'accord de son frère, de ne faire aucune sélection dans ce qui pouvait ou ne pouvait pas être publié, et que je n'avais donc pas sélectionné dans le premier livre, Xavier Girot avait lui-même noté les textes qu'il considérait comme plus faibles, l'ordre de publication respectant dans ces deux livres l'ordre chronologique d'écriture.

 

Que les âmes s'abîment, que les ciels s'éteignent ! (Dernier vers du dernier poème du livre).

 

 

Philémon Le Guyader.

 

*

 

Six années ardentes, dans la communion du poème et le rejet des pensums arides. Six années de désir ivre de son vol fou, comme celui, par exemple, de vouloir découvrir tous les monuments de Paris. Puis, le mardi 15 septembre 1981. Cette décision suprême que le poète « ne considère nullement comme un drame, comme un déchirement, mais comme un acte de liberté absolue » : le suicide. Pour se fondre dans la félicité du tout élémentaire. Où, peut-être, quelque brin de paille verlainien n'éteint pas complétement le ciel. 

 

(Extrait de la préface de Dominique Boudou).

 

 

 

Aquarelle du frère de Xavier Girot en illustration du poème Adieu. (Le 26/12/1981). Livre Villes intérieures.